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Реферат: La drogueL'ecstasy appartient à la famille des amphétamines. Ce produit fait partie d'une nouvelle série de produits apparus avec l'évolution de la chimie : les drogues de synthèse. Elles sont fabriquées dans des laboratoires clandestins par des chimistes qui tentent de créer des produits inédits en faisant la synthèse de molécules dont l'action est beaucoup plus puissante que celle des substances naturelles. L'apparition massive de l'ecstasy est liée à l'émergence du mouvement musical techno et l'organisation de rave parties.
Effets et dangers de l'ecstasy Les usagers d'ecstasy recherchent la sensation d'énergie, de performance et la suppression de leurs inhibitions (les blocages, les défenses et les interdictions tombent). A l'effet de plaisir et d'excitation s'ajoute une sensation de liberté dans les relations avec les autres. L'ecstasy provoque tout d'abord une légère anxiété, une augmentation de la tension artérielle, une accélération du rythme cardiaque et la contraction des muscles de la mâchoire ; la peau devient moite, la bouche sèche. Suit une légère euphorie, une sensation de bien-être et de plaisir. Elle s'accompagne d'une relaxation, d'une exacerbation des sens et d'une impression de comprendre et d'accepter les autres. L'usage de l'ecstasy provoque une déshydratation de l'organisme. La consommation régulière d'eau est nécessaire, surtout si le consommateur se trouve dans une ambiance surchauffée et fait un effort physique important. Cette substance devient plus dangereuse si elle est consommée simultanément avec d'autres substances psychoactives (alcool, médicaments). Le risque de complication semble augmenter avec la dose " gobée ", la composition du produit et la vulnérabilité de l'usager. Les personnes qui suivent un traitement médical s'exposent à des effets dangereux par les interactions médicamenteuses qui peuvent se produire, notamment avec certains médicaments anti-VIH, l'aspirine et certains antidépresseurs. La consommation d'ecstasy est particulièrement dangereuse pour les personnes qui souffrent de troubles du rythme cardiaque, d'asthme, d'épilepsie, de problèmes rénaux, de diabète, d'asthénie (fatigue) et de problèmes psychologiques. Il arrive que l'usager ressente, trois ou quatre jours après la prise, des passages à vide qui peuvent provoquer des états d'anxiété ou de dépression nécessitant une consultation médicale. Une consommation régulière et fréquente amène certains à maigrir et s'affaiblir ; l'humeur devient instable, entraînant parfois des comportements agressifs. Pour quelques-uns, cette consommation peut révéler ou entraîner des troubles psychiques sévères et durables. Les dommages de l'ecstasy sur le cerveau sont encore mal connus ; les travaux scientifiques établissent une possible dégénérescence des cellules ; elle pourrait être irréversible et entraîner à terme des maladies dégénératives comme la maladie de Parkinson ou des troubles cognitifs responsables d'une dépression. Ecstasy et dépendance Chez certains usagers, l'ecstasy peut provoquer une dépendance psychique. Pour ce qui concerne la dépendance physique, les appréciations varient selon les experts. L'ecstasy est un
produit illicite. le LSD Autre produit de
synthèse, le LSD 25 ou diéthylamide de l'acide lysergique est
obtenu à partir de l'ergot de seigle. Il se présente sous la
forme d'un buvard (papier imbibé), d'une " micropointe "
(ressemblant à un bout de mine de crayon) ou sous forme liquide. Un
" trip " contient en 50 et 400 microgrammes, voire plus, de LSD 25. Un " trip
" dure entre 5 et 12 heures, parfois plus longtemps. le LSD est un produit illicite Les Amphétamines L'amphétamine
ou speed (ou ice ou cristal) est un psycho-stimulant puissant, un
hallucinogène et un coupe-faim. Il se présente sous forme de
cachets à gober ou de poudre à sniffer ou à gober dans du
papier. Il est très souvent coupé avec d'autres produits. L'amphétamine est un produit illicite. Consommation : les chiffres d'une réalité
française · Moins de 1% des adultes de 18 à 75 ans, soit 290 000 adultes déclarent avoir pris de l'ecstasy dans leur vie. · En 1996, 5% des jeunes hommes de 18 à 23 ans vus dans les centres de sélection du service national déclaraient avoir déjà pris de l'ecstasy. · De 0,5 à 1,5% des jeunes de 15 à 19 ans, soit entre 20 000 et 59 000 jeunes, déclarent avoir consommé de l'ecstasy au cours de l'année. · 3 % des lycéens parisiens l'ont expérimenté. · L'ecstasy est cité comme produit à l'origine de la prise en charge dans les structures spécialisées en toxicomanie et les établissements sanitaires dans 2% des cas en 1997. L'âge moyen de ces usagers est de 23 ans. · L'ecstasy est en cause dans un peu plus de 1% des interpellations pour usage et usage -revente (près de 1 000 personnes) en 1998. L'âge moyen de ces usagers interpellés est de 23 ans. · 199 personnes ont été interpellées pour trafic d'ecstasy en 1998.
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La cocaïne se
présente sous la forme d'une fine poudre blanche. Elle est le
résultat de la distillation des feuilles de cocaïer
préalablement séchées. La cocaïne est parfois frelatée, coupée ou mélangée à d'autres substances, ce qui accroît sa dangerosité et potentialise les effets et les interactions entre les produits. |
Effets et dangers de la cocaïne
L'usage de
cocaïne provoque une euphorie immédiate, un sentiment de puissance
intellectuelle et physique et une indifférence à la douleur et
à la fatigue. Ces effets vont laisser place ensuite à un
état dépressif et à une anxiété que certains
apaiseront par une prise d'héroïne ou de médicaments
psychoactifs.
La cocaïne provoque une contraction de la plupart des vaisseaux sanguins.
Insuffisamment irrigués, les tissus s'appauvrissent et, par
conséquent, se nécrosent. C'est souvent le cas de la cloison
nasale avec des lésions perforantes chez les usagers réguliers.
La cocaïne provoque des troubles du rythme cardiaque. Ils peuvent être à l'origine d'accidents cardiaques, notamment chez des personnes fragiles et / ou qui consomment de fortes quantités de tabac. D'autant que la consommation de tabac, comme celle de l'alcool, est souvent augmentée lors des prises de cocaïne.
Chez les personnes
les plus fragiles, l'usage de cocaïne peut provoquer des troubles
psychiques, une grande instabilité d'humeur, des délires
paranoïdes (notamment au bruit) ou des attaques de panique. En accroissant
l'activité psychique, la cocaïne provoque des insomnies, des
amnésies et des phases d'excitation.
Par ailleurs, les pailles utilisées pour " sniffer " peuvent
transmettre les virus des hépatites A,B et C si elles sont
partagées par plusieurs usagers.
Cocaïne et dépendance
Excitant puissant,
la cocaïne provoque une dépendance psychique importante. Une fois
commencée, il est difficile d'arrêter une consommation aiguë
de cocaïne, tant la nécessité d'en reprendre est importante.
D'autant qu'au contraire de l'héroïne ou du cannabis, il n'y a pas
d'apaisement possible avec la consommation d'une autre substance.
Une autre caractéristique de la cocaïne est de lever les
inhibitions. Cette sensation de " toute-puissance "
entraînée par la cocaïne en fait un produit qui risque
d'engendrer des passages à l'acte.
La cocaïne est un produit illicite.
Originaire des
Andes, le cocaïer est un arbrisseau cultivé en Amérique du
Sud, en Indonésie et dans l'Est africain. Dans les pays andins, les
feuilles de coca sont consommées sous forme d'une chique que l'on
mastque pendant quelques heures. La muqueuse buccale, puis l'œsophage et
l'estomac sont anesthésiés : l'usager ne ressent alors plus la
faim. Certains ont vu également dans cet usage une manière de se
protéger du froid des altitudes.
Dans les sociétés précolombiennes, la coca servait de
plante médicinale, de drogue stimulante, d'objet rituel et de taxe
d'imposition. Au début du 16è siècle, les
conquérants espagnols donnèrent ce stimulant aux indigènes
qu'ils exploitaient dans les mines et qui leur permettait de mieux supporter
leurs dures conditions de travail.
En 1865, un chimiste autrichien élucide la formule brute de la
cocaïne ; dix ans plus tard, des dérivés de la cocaïne
sont utilisés pour les anesthésies locales. Dès 1880 aux
Etats-Unis, la cocaïne devient populaire. Elle est administrée
comme tonique et comme désintoxiquant de l'alcool, l'opium et la
morphine.
Depuis les années 30, la consommation de cocaïne s'est
progressivement répandue notamment sous l'impulsion des cartels
sud-américains qui cherchent à écouler une production
importante.
Consommation : les chiffres d'une réalité
française
· Près de 2% des adultes de 18 à 44 ans (environ 450 000 personnes) déclarent avoir consommé au moins une fois dans leur vie de la cocaïne. Cependant, il est vraisemblable que les consommations de drogues illicites, et tout particulièrement celles de substances comme la cocaïne, l'héroïne ou l'ecstasy, ne soient pas toujours déclarées dans les enquêtes en population générale.
· entre 0,8 et 1,9% des jeunes de 15 à 19 ans (soit entre 32 000 et 74 000 personnes) déclarent consommer de la cocaïne au moins une fois dans l'année.
· La cocaïne apparaît comme produit à l'origine de la prise en charge dans 13% des recours aux structures de soins en 1997, le plus souvent comme produit associé. L'âge moyen des usagers de cocaïne pris en charge dans les établissements sanitaires et sociaux était de 29 ans en 1997.
· Neuf cas de décès par surdose liés à l'usage de cocaïne ont été recensés par les services de police en 1998.
· 3 180 personnes ont été interpellées pour usage ou usage-revente de cocaïne en 1998, ce qui représente 3,7% de l'ensemble des interpellations pour usage de stupéfiants. Le nombre de ces interpellations est en augmentation. Les usagers de cocaïne interpellés avaient en moyenne 29 ans.
· Près de 1 000 personnes ont été interpellées en 1998 pour trafic de cocaïne.
Tendance statistique : la consommation de cocaïne est en augmentation. Elle n'est plus limitée à certains milieux aisés dans lesquels elle paraissait cantonnée.
CRACKUn dérivé de la cocaïne : le crack Le crack est un mélange de cocaïne, de bicarbonate de soude et d'ammoniaque qui se présente sous la forme de petits cailloux. L'usager en inhale la fumée après les avoir chauffés. (Cette opération provoque des craquements, ce qui lui a donné son nom.) Le mode de consommation du crack provoque des effets plus intenses que ceux de la cocaïne : le produit arrive plus rapidement au cerveau, mais la durée de son effet est plus brève. |
L'usage régulier de crack peut provoquer des hallucinations et entraîner des comportements violents, des épisodes paranoïdes ou encore des états suicidaires. Parmi les conséquences physiques de l'usage régulier de crack, on peut noter un effet rapide sur le cerveau, de graves altérations des voies respiratoires ainsi que des arrêts cardiaques ou respiratoires pouvant provoquer la mort. La consommation régulière de crack entraîne rapidement une forte dépendance physique et psychique. Les usagers, même après avoir cessé d'en consommer, restent souvent soumis à des altérations de l'humeur et connaissent pendant plusieurs mois une certaine dépendance et des épisodes de rechute éventuels.
Tout savoir sur une substance dont le nom fait déjà peur. Pourquoi ?
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L'héroïne est un opiacé puissant, obtenu à partir de la morphine. Les opiacés sont des substances naturelles contenues dans le latex (opium) recueilli sur une plante, le pavot. L'héroïne se présente sous la forme d'une poudre. Elle est la plupart du temps injectée en intraveineuse, après dilution et un chauffage du produit. (Les pratiques d'injection semblent en baisse.) L'héroïne est aussi sniffée et fumée. |
L'injection
entraîne des risques
d’infection (notamment par
les virus du sida et des hépatites) si l'usager ne se sert pas d'un
matériel d'injection stérile et à usage unique. Depuis la
mise en vente libre des seringues en 1987 et des kits de prévention, la
contamination par le VIH a baissé de manière très
significative. Diverses études montrent que les partages de seringues et
les nouvelles contaminations VIH ont fortement diminué chez les usagers
de drogues par voie intraveineuse.
En effet, en 1995, les toxicomanes représentaient le deuxième
groupe le plus touché avec 23,7 % des cas de sida cumulés. On
constate une diminution importante dès 1996. Malgré ces
progrès, aujourd'hui plus d'un usager de drogue par voie intraveineuse
cinq demeure infecté par le VIH. Le nombre de personnes
contaminées par le virus de l'hépatite C reste important
puisqu'il représente 60 à 80 % des usagers de drogue par voie
intraveineuse.
Effets et dangers de l'héroïne
L'héroïne provoque l'apaisement, l'euphorie et l'extase. Elle agit comme anxiolytique puissant et comme antidépresseur. Les effets recherchés peuvent traduire un mal-être psychique, une souffrance, un besoin d'oubli.
L'effet
immédiat de l'héroïne est de type " orgasmique ".
C'est le " flash ". Il est suivi d'une sensation d'euphorie puis de
somnolence, accompagnée parfois de nausées, de vertiges, et d'un
ralentissement du rythme cardiaque.
En cas d'usage répété, le plaisir intense des
premières consommations ne dure en général que quelques
semaines. Cette phase peut être suivie d'un besoin d'augmenter la
quantité du produit et la fréquence des prises. La place
accordée à cette consommation est telle qu'elle modifie la vie
quotidienne de l'usager. Des troubles divers apparaissent dont l'anorexie et
l'insomnie. La dépendance s'installe rapidement dans la majorité
des cas. L'héroïnomane oscille entre des phases " euphoriques
" (lorsqu'il est sous l'effet de l'héroïne) et des phases de
manque où il apparaît anxieux, agité.
La dépendance à l'héroïne entraîne des risques sociaux importants. Elle enclenche un processus de marginalisation chez certains usagers.
L'héroïne est un produit illicite.
Soins et traitements de substitution
A défaut de pouvoir parvenir à l'abstinence, l'héroïnomane peut bénéficier de soins(sevrage, suivi psycho-social) et d'un traitement de substitution. Celui-ci a pour objectif de stabiliser la dépendance de manière médicale et légale. Ces traitements à la Méthadone ou au Subutex sont administrés par voie buccale. Ils sont prescrits soit dans les centres de soins spécialisés aux toxicomanes, soit en médecine de ville.
Le bilan des programmes de substitution montre une amélioration notable de l'état de santé des personnes ainsi que de leur stabilisation sociale et de leur insertion professionnelle. Parallèlement, entre 1994 et 1998, le nombre de surdoses mortelles a fortement diminué, passant de 564 à 143, dont 92 à l'héroïne (les autres décès étant liés aux polyconsommations).
En 1888, un chimiste
allemand préconise d'employer l'héroïne synthétisée
pour soigner la tuberculose. Médication " héroïque
", elle est considérée comme susceptible de se substituer
à la morphine dans le traitement des douleurs et de la toux. Rapidement,
son utilisation est abusive.
En 1923, la Société des Nations déclare le produit
dangereux et de faible intérêt thérapeutique. En 1924,
l'utilisation non médicale de l'héroïne est prohibée
aux Etats-Unis ; elle y sera totalement interdite en 1956 et en 1963 en France.
Certains pays continuent à l'utiliser dans les pratiques
médicales. Son utilisation légale est variable selon les pays. Sa
prescription est prohibée en France ; elle est
expérimentée dans certains pays, notamment la Suisse et
l'Australie, dans le cadre d'une politique de réduction des risques.
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