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Реферат: La drogueРеферат: La drogueLes drogues dans l'histoire: rien de nouveau sous le soleil !L'ingestion de drogues dites psychotropes est un phénomène très répandu dans notre civilisation moderne. Ce phénomène n'est pas nouveau. De multiples témoignages prouvent que cette pratique existe depuis l'Antiquité, sous diverses formes et dans les cultures les plus diverses. En Occident, jusque dans les années 60, l'ingestion de certaines drogues était réservé aux milieux plutôt marginaux. Le plus ancien
témoignage concernant les drogues dites hallucinogènes remonte
à 2737 av. J.-C. L'empereur chinois Shen Nang montre son grand savoir
sur le cannabis et ses propriétés dans un livre consacré
à la pharmacologie. Déjà à cette époque,
l'usage de cette drogue trouble les moralistes chinois. Le cannabis est
considéré par plusieurs comme le "libérateur du
péché" et par d'autres comme "celui qui apporte la joie”.
En bref, il est légitime de conclure que l'ingestion de certaines drogues est associée, depuis l'Antiquité, à des modifications de l'état de conscience des personnes et souvent assimilée à des expériences dites religieuses. Quelques définitionsEn français, le terme " drogue " peut prendre différents sens. Au XIXème siècle, il s'appliquait aux préparations faites par les apothicaires. Progressivement, ce mot a pris une connotation péjorative, désignant, par opposition aux médicaments, les substances dont la capacité à guérir est douteuse ou qui sont susceptibles d'être utilisées dans la recherche de plaisir. Dans le langage courant actuel, la drogue est souvent associée aux seuls produits illicites classés comme stupéfiants. Cette acception du terme est celle des juristes, des policiers et des magistrats. Les médecins cliniciens classent, quant à eux, les substances en fonction des capacités à induire une dépendance et à nuire à la santé mentale et physique des patients. Un spécialiste des produits toxiques différencie les produits en fonction de leur toxicité intrinsèque, indépendamment des risques de dépendance et des conséquences de celles-ci sur la santé et la vie en société. L'ambiguïté de ce mot rend le débat difficile et il apparaît nécessaire, au préalable, de le définir le plus précisément possible. Les définitions des dictionnaires actuels font référence au caractère toxique des " drogues " (" Substances toxiques, stupéfiants " selon le grand Robert ) et à la dépendance qu'elles engendrent (" Substance psychotrope naturelle ou synthétique, qui conduit au désir de continuer de consommer pour retrouver la sensation de bien être qu'elle procure " selon le Grand Larousse Universel.) On retrouve les mêmes éléments de définition dans les ouvrages plus spécialisés. Le dictionnaire des drogues, des toxicomanies et de la dépendance définit la drogue comme une " substance psychoactive prêtant à une consommation abusive et pouvant entraîner des manifestations de dépendance ". Selon l'ouvrage de référence d'Inaba et de Cohen sur les excitants, calmants et hallucinogènes, peut être considéré comme une drogue " toute substance qui entraîne des distorsions de fonctionnement du système nerveux central ". Cet effort de clarification conduit donc à deux acceptions de ce mot. La première est très large, de type toxicologique, et correspond à la dernière définition citée. Un grand nombre de médicaments se trouveraient alors inclus parmi les drogues. La seconde, plus restreinte, est fondée sur la notion de dépendance, terme lui-même défini par la communauté scientifique internationale. Nous retiendrons la définition suivante : une drogue est un produit naturel ou synthétique, dont l'usage peut être légal ou non, consommé en vue de modifier l' état de conscience et ayant un potentiel d'usage nocif, d'abus ou de dépendance. Cette définition inclut : les stupéfiants, les substances psychotropes, l'alcool, le tabac, les colles et solvants, les champignons hallucinogènes et les substances de synthèse non encore classées. Elle exclut les substances vitales (eau, air), le café, le chocolat, les médicaments psychoactifs non utilisés pour modifier les'états de conscience. S'appuyant sur cette définition, et par convention, le terme "drogues" au pluriel (ou "produits psychoactifs") couvre l'ensemble des produits pris en compte dans ce livret ; il comprend les sous-ensembles suivants : l'alcool, le tabac, les médicaments psychoactifs et les drogues illicites. Les médicaments psychoactifs sont classés selon quatre catégories : les hypnotiques, les neuroleptiques, les anxiolytiques et les antidépresseurs. Les drogues illicites comprennent les produits stupéfiants et certains produits non classés comme stupéfiants et détournés de leur usage normal (colle, solvants, champignons hallucinogènes, substances de synthèse, médicaments détournés...). Les comportements d'usageOn distingue trois catégories de comportements : l'usage, l'usage nocif, la dépendance. Ces distinctions sont communes au milieu scientifique international. Elles reposent sur les définitions de l'Organisation mondiale de la santé et de l'Association américaine de psychiatrie . L'usage est entendu comme une consommation qui n'entraîne pas de dommages. Cette consommation peut varier dans son intensité et peut être qualifiée d'expérimentale, d'occasionnelle ou de régulière. L'usage nocif (ou abus) est entendu comme une consommation qui implique, ou peut impliquer, des dommages. Ces derniers peuvent être de nature sanitaire (somatique ou psychique), sociale (incapacité de remplir des obligations : au travail, à l'école, en famille, etc.) ou judiciaire. Ils peuvent être causés par l'usager à lui-même ou à un tiers. La dépendance est entendue comme un comportement psychopathologique présentant des caractéristiques biologiques, psychologiques et sociales. Les principaux critères contribuant à sa définition sont : le désir compulsif de produit, la difficulté du contrôle de la consommation, la prise de produit pour éviter le syndrome de sevrage, le besoin d'augmenter les doses pour atteindre le même effet, la place centrale prise par le produit dans la vie du consommateur. Ces définitions internationales, élaborées dans une perspective clinique, posent problème sur certains plans. Ainsi, certains usages dangereux mais ponctuels ne sont pas pris en compte sous le concept d'abus. De même la définition de la dépendance peut être largement discutée. De plus, ces concepts sont difficilement pris en compte par la statistique. Dans ce livret, les concepts d'usage nocif, d'abus et de dépendance seront appréhendés de manière globale sous le terme empirique "d'usage à problème" venant s'inscrire en complément du terme "usage" entendu comme n'entraînant pas de dommages graves ni répétés. " L'usage à problème " est défini comme une consommation qui peut induire un recours aux soins et / ou caractérisé par sa visibilité auprès des institutions chargées d'appliquer la loi. Les termes usage / usager et consommation / consommateur seront donc employés non seulement pour couvrir les trois catégories de comportement précédemment décrites, mais également les comportements de consommation de l'ensemble des produits psychoactifs et les populations correspondantes. Les termes toxicomanie / toxicomane seront utilisés selon leur acception ordinaire, liée au phénomène de dépendance aux drogues illicites. ***Pourquoi se drogue-t-on ?Il est bien difficile de déceler une cause spécifique de l'usage de drogues. L'usage de drogues se retrouve dans toutes les époques, toutes les cultures, tous les milieux sociaux. L'usage pose souvent peu de problèmes lorsqu'il s'intègre dans les mœurs traditionnelles d'une société. La feuille de coca est ainsi mâchée depuis des siècles par les populations andines, sans excès et sans dommages particuliers. Au contraire, l'introduction de l'alcool par les Européens chez les peuples autochtones américains a provoqué d'immenses dégâts et contribué à la décadence de leurs civilisations. Les causes de l'usage traditionnel des psychotropes sont peut-être à rechercher du côté des origines des religions, du besoin de transcender le réel, etc… Lorsque l'usage des psychotropes ne s'intègre plus dans les traditions d'une société les causes diffèrent sans doute. On choisit alors individuellement de se droguer. Pourquoi ? Pour voir, pour essayer, parce qu'on en entend parler ; parce que des amis ont essayé et qu'on souhaite, comme eux, se "déniaiser". On désire souvent être une personnalité exceptionnelle, attrayant, différente, et particulièrement dans les sociétés modernes où l'individu doit se trouver seul une position propre. Et puis on goûte aux drogues parce qu'on se sent mal, pour s'évader de la réalité, pour oublier son mal-être. A force de s'évader, hélas, on retrouve souvent le réel avec très peu d'intérêt. On dit que la drogue est un piège : les psychotropes "capturent" sans doute à ce moment, et l'usager doit être extrêmement méfiant. On se drogue, enfin, parce qu'on est dépendant, physiquement ou psychologiquement, au produit : on est "toxicomane". Sans drogue, on se sent extrêmement mal ; et "l'évasion" recherchée aboutit concrètement à une existence totalement assujettie au produit.
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Cannabis et dépendance L'usage répété et l'abus de cannabis entraînent une dépendance psychique moyenne à forte selon les individus. En revanche, les experts s'accordent à dire que la dépendance physique est minime. Toutefois, un usage régulier, souvent révélateur de problèmes, est préoccupant, surtout lorsqu'il s'agit de très jeunes usagers. |
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Le cannabis est un produit illicite.
Originaire des contreforts de l'Himalaya, le cannabis (ou chanvre indien) est utilisé par l'homme depuis des millénaires ; d'où sa diffusion vers le continent indien puis vers l'Extrême-Orient, le Moyen-Orient puis l'Europe. Cultivé pour ses fibres destinées à la fabrication de cordages, de papiers et de tissus, sa résine était utilisée autrefois en tant que spasmolytique, hypnotique et analgésique.
Introduit en Europe au début du 19è siècle par les soldats de Bonaparte et par des médecins anglais de retour des Indes, le cannabis fut utilisé en médecine pour le traitement des migraines, de l'asthme et de l'épilepsie.
Consommation : les chiffres d'une réalité française
Un peu plus de 6 millions de personnes de 15 à 44 ans déclarent avoir consommé du cannabis une fois dans leur vie, soit un homme sur trois et une femme sur cinq.
· 7,5% des adultes de 18 à 44 ans (1,8 millions de personnes) déclarent avoir consommé du cannabis au moins une fois dans l'année.
· Entre 23 et 34% des jeunes de 15 à 19 ans (environ 1 million de personnes) déclarent consommer du cannabis au moins une fois dans l'année.
· Environ 11% des jeunes de 15 à 19 ans (400 000 jeunes) déclarent consommer du cannabis au moins 10 fois au cours de l'année.
· En 1997, 23% des personnes qui demandent du soin sont en difficulté avec le cannabis. L'âge moyen de ces usagers était de 25 ans.
· Aucun décès lié à l'usage de cannabis n'a été recensé par la police jusqu'à maintenant. Néanmoins, depuis juin 1999, la loi prévoit la recherche de cannabis chez les conducteurs impliqués dans un accident mortel.
· 73 000 usagers et usagers revendeurs de cannabis ont été interpellés en 1998. Leur âge moyen était de 22 ans. Le nombre d'usagers de cannabis interpellés a fortement augmenté en quelques années et représente une part croissante de l'ensemble des interpellations pour usage de stupéfiants (85% en 1998).
Un peu plus de 3 000 personnes ont été interpellées pour trafic de cannabis en 1998.
Tendance statistique : la consommation déclarée de cannabis est en hausse, en particulier chez les jeunes
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